Entré en service en juin 1932 sur la ligne Le Havre-New York. Sa ligne extérieure et ses ponts dégagés préfigurent NORMANDIE. Comme ses consorts DE GRASSE et LAFAYETTE, CHAMPLAIN assurait un service plus lent destiné en priorité aux passagers de classe Cabine. Effectue chaque année des croisières en Europe, au Canada ou dans les Caraïbes. En juillet 1933, il inaugure le nouveau môle d'escale du Verdon. Sa cheminée est rehaussée d'un tiers en 1936. Quitte New York pour son dernier voyage le 4 juin 1940. Débarque ses passagers à Saint-Nazaire le 12. Le 17 juin, alors qu'il s'est réfugié en rade de La Pallice, il heurte une mine magnétique et coule en quelques minutes. 11 victimes parmi les membres de l'équipage. Jugée irrécupérable après la Guerre, l'épave ne sera finalement démantelée qu'en 1964. A l'approche des troupes allemandes qui maîtriseront La Rochelle le dimanche 23/6/1940 dans l'après-midi, les avions allemands, dans la nuit du jeudi 16/6/1940 à 23h30', larguent des mines magnétiques dans la rade de La Pallice. Le paquebot Champlain (commandant Lescarret), de la Compagnie générale Transatlantique, transportant 3000 tonnes de cuivre, 30 avions de chasse CURTIS H-75 ainsi que 180 personnes embarquées à Saint-Nazaire, saute sur une mine au mouillage devant la plage de Sablanceaux le 17/6/1940 à 9h30'. Le navire s'enfonce rapidement en 7' et gîte de 30 degrés sur tribord interdisant, de ce fait, la mise à l'eau des embarcations. Le port envoie des secours rapidement, 12 personnes sont mortes, 270 furent sauvées. Le Champlain devait charger des parlementaires et leurs familles direction l'Afrique du Nord, ils embarqueront sur un autre navire, le MASSILA. Le Champlain avait été réquisitionné avec 7 autres grands paquebots pour emmener 30.000 recrues en Afrique du Nord. Le 21/6/1940, le Champlain est, cette fois, torpillé par un sous-marin allemand l'U-65, 3 jours avant la prise de La Rochelle par les Allemands. En 1941, l'entreprise Italienne Serra, (la «Società Anonima Serra Brothers", qui se spécialise dans les opérations de sauvetage et la récupération, a été souvent appelés à opérer dans les eaux étrangères gagnent fortement en importance dans les médias internationaux de ' ère pour l'entreprise prospère) à l'aide de ses scaphandriers, récupère la cargaison et essaie de renflouer le navire, sans succès, le projet fut abandonné. Au cours de ces opérations 3 scaphandriers, victimes d'accident de plongée perdirent la vie. Les machines-outils du Champlain permettront au personnel du KMW d'entretenir les sous-marins en 1942. L'entreprise SERRA, implantée à Marseille, fut de nouveau sollicitée en 1960 pour le découpage du bateau, il est vrai que l'entreprise avait une très bonne maîtrise du découpage sous-marin à l'époque. New York Public Library (menu) coll agence Adhémar (cabine, salon) HDS Italia The Historical Diving Society Italia Samuel de Champlain serait né à Brouage, dans l'ancienne province de Saintonge en Francenote 1 (aujourd'hui Charente-Maritime), entre 1567 et 1580note 2 et mort à Québec (Nouvelle-France, dite Canada) le 25 décembre 1635. En 2012, un acte de baptême identifié par le généalogiste Jean-Marie Germe indique que l'explorateur fut baptisé le 13 août 1574, à La Rochelle, dans l'ancienne province d'Aunis. Champlain est tout à la fois un navigateur, cartographe, soldat, explorateur, géographe, commandant et chroniqueur français. Après une formation de navigateur en Saintonge (vers 1586-1594)note 2, il se fait soldat en Bretagne (1595-1598), puis explorateur des colonies espagnoles d'Amérique (1599-1601), du fleuve Saint-Laurent (1603) ainsi que de l'Acadie (1604-1607) et de la côte atlantique (entre l'actuel Nouveau-Brunswick et Cap Cod). Il est surtout connu pour avoir ensuite fondé la ville de Québec, le 3 juillet 1608. À cette fin, il bénéficie du soutien du roi Henri IV de France, de Pierre Dugua de Mons, de François Gravé, et du chef montagnais Anadabijou1,2. N'appartenant pas à la noblesse, Champlain agit en tant que subalterne d'un noble désigné par le roi : à Québec, il est « lieutenant du vice-roi de la Nouvelle-France » resté en France, puis à partir de 1629 « commandant en la Nouvelle-France en l’absence » du cardinal de Richelieucoll 1. Administrateur local de la ville de Québec jusqu'à sa mort, il ne reçoit jamais le titre officiel de gouverneur de la Nouvelle-France, même s'il en exerce les fonctions. Son acharnement à vouloir implanter une colonie française en Amérique du Nord lui vaut, depuis le milieu du xixe siècle, le surnom de « Père de la Nouvelle-France ». Décès 25 décembre 1635 à Québec