NOTE est par la présente donné, que la société constituée jusqu'ici entre Horatio Hooper, Guillaume Campbell et Joseph Child Priestley, dans les affaires de Propriétaires et de Directeurs de Navire, sise au N°1, Mount Stuart-square, Cardiff, dans le comté de Glamorgan, sous le nom ou la raison sociale de société de Hooper, Campbell et Co., a été dissoute, par consentement réciproque, à partir du 15 décembre, autant que les par de Joseph Child Priestley. Toutes les dettes dues par la société seront payées par Horatio Hooper et Guillaume Campbell et toutes les dettes de la société seront reçues par eux dès le 16 décembre 1885. Horatio Hooper. Guillaume Campbell. J. C. Priestley THE LONDON GAZETTE, DECEMBER 18, 1885 CARDIFF STEAMSHIP CO.LTD. Set up in 1881 to operate a passenger/freight business between Cardiff and Bordeaux. By 1893 the company owned the ships Garonne, Dordogne, Taff, Ely & Usk. Principal partners in the business would appear to have been Horatio Hooper, William Campbell & A.G.Todd. Nothing else known about this company at the present. Musée des sciences et de la technologie du Canada (No d'image : CN002969, SMSTC/Collection CN) Les bois Marcesche pour le Pays de Galles Publié le:02/09/2008 Par Pascal Boisson Des poteaux de mines pour le Pays de Galles Un important exportateur de poteaux de Nantes et Saint-Nazaire, de nombreux exploitants dans les ports secondaires, de même que trois Maisons (une de Bordeaux ; une des Landes, la société Ychoux ; une de Bayonne) faisant leurs transports avec leurs propres bateaux, passent par l’entreprise Marcesche & Co pour la vente de leurs poteaux de mines. Ce tonnage du Sud-Ouest, cumulé à celui de Bretagne, permet à l’entreprise d’occuper en 1926, la première place des importateurs de poteaux dans le canal de Bristol. Sur un tonnage global de 1 million loads importés dans les ports gallois, Marcesche & Co est la première des Maisons importatrices avec 240 596 loads (21,51%). « Le poteau de mine est, en poids, la marchandise de beaucoup la plus importante à l’exportation de la Bretagne péninsulaire ; il y constitue pour ainsi dire, vis-à-vis du bateau charbonnier, le seul fret de retour qui compte. […] Le poteau de mine breton n’a qu’une seule destination : l’Angleterre. La pauvreté de ce pays en forêts suffit à l’expliquer, la densité en bois y étant la plus faible d’Europe. ». (Robert-Müller C., Lorient port charbonnier et la vie économique de la Bretagne Atlantique, Paris, 1926.). Si les régions de Newcastle et de Hull s’approvisionnent en poteaux des pays baltiques, c’est le seul Pays de Galles qui a recours aux pins bretons. Tous les petits ports de la côte exportent des poteaux : Vannes, Auray davantage, mais surtout Hennebont, beaucoup plus important à lui seul que tous les autres réunis. « L’avantage est si grand pour ceux de nos ports qui peuvent disposer de ce fret de sortie, qu’à coup sûr, c’est là la principale raison pour laquelle Lorient a pu se tailler une place prépondérante dans la Bretagne Atlantique. ». (Ibid.). Par ailleurs, ces bois étant expédiés au cœur même du Pays de Galles, l’importateur lorientais de charbons dispose d’une bonne connaissance des besoins des mines anglaises. Ainsi, en 1926, Lorient arrive en tête pour l’exportation bretonne de poteaux avec 50 000 tonnes. Mais quatre fois plus de charbon est importé avec plus de 200 000 tonnes, soit un fret déséquilibré. Pour les ports d’Hennebont, d’Auray et de Vannes, la part de l’exportation dépasse amplement le quart, mais la production du poteau en Bretagne reste très inférieure à la capacité d’absorption en charbon de la seule région lorientaise. Le pin maritime, est la variété qui répond le mieux au besoin de boisage des galeries anglaises. Les exploitations se situent près des côtes lorientaises, ce qui facilite l’exportation maritime, notamment via Lorient. Les landes de Lanvaux constituent principalement le centre des pineraies. L’exploitation se situe à environ cinquante kilomètres à l’Est de Lorient. Pleucadeuc et Malestroit, au nord des Landes de Lanvaux et Questembert au sud, sont les grands marchés du poteau de la région. La Maison Marcesche, comme ses deux concurrentes, emploie des commis qu’elle envoie parcourir la campagne à la recherche de bois. Ces agents commerciaux visitent sur place une multitude de petits paysans propriétaires de boqueteaux ou de bois-landes, passent directement les contrats avec eux, et puis l’entreprise fait exploiter. Ensuite, voitures attelées de chevaux et parfois des camions, investissent les forêts et se chargent du transport des poteaux déjà sciés (billes de bois de 30 à 60 cm de diamètre sur 2 à 2,30 m de longueur en fonction des demandes des mines anglaises), jusqu’au canal de Malestroit ou jusqu’à la gare de Questembert. La société Marcesche exportait 1 500 tonnes de poteaux en 1900. Le chiffre est en moyenne de 50 000 en 1926, après avoir atteint, certaines années, celui de 71 000. Pascal Boisson - Avril 2007, Sources : médiathèque de Lorient.